Comme à chaque séance du comité central, des questions de tarif ont été un thème important à cette séance également, en particulier en ce qui concerne le dumping salarial exercé lors de manifestations ou par des orchestres. Ainsi, dans le cas de l’Opera St. Moritz, la commission tripartite du canton des Grisons a dû être activée, afin de s’assurer que les conditions de travail soient strictement vérifiées avant la venue de l’orchestre étranger. Lors d’une autre grande manifestation – le Festival la Perla avec l’exécution d’Aida –, l’USDAM est également présent, afin de veiller à une rémunération adéquate des musiciennes et des musiciens de l’orchestre du festival (le SOZ). Comme manifestement aucune coopération au niveau officiel ne se réalise dans ce cas, l’USDAM est contrainte d’obtenir pour cette manifestation un examen de contrats anonymisés de musiciens, afin de pouvoir ensuite démarrer une campagne argumentée.
Un point important de l’ordre du jour de la prochaine Assemblée des délégués de l’Union syndicale suisse (USS) sera l’initiative sur les salaires minimums. Par une déclaration, l’USDAM signalera à cette AD à quel point cette question des salaires minimums est tout spécialement importante pour le métier de musicien. C’est pour cela qu’une campagne adéquate doit aussi répondre aux préoccupations des musiciens.
Les négociations pour le nouveau CCT de l’orchestre du Musikkollegium Winterthur sont terminées dans les grandes lignes. Afin de réaliser des économies, le CCT 2011 existant a été résilié. La délégation de négociations a présenté les résultats de celles-ci au comité central. Ils seront maintenant soumis pour approbation à l’orchestre, au comité central de l’USDAM et au comité du MKW.
Comme toujours, le comité central s’est également occupé d’une liste considérable de cas de protection juridique. Il a pu clore avec soulagement un cas juridique qui perdurait depuis plus de quatre ans – les musiciens d’un orchestre ad hoc en Suisse Romande n’avaient pas reçu leurs gages – avec au moins un succès partiel.
Au sujet du thème de l’adaptation des structures du secrétariat central et de la présidence, il a déjà été démontré, dans le cadre de la séance stratégique tenue en février, que la charge de travail est trop importante dans tous les postes. Le président remplit dans les faits un engagement à 50%. Comme le comité central s’est prononcé, lors de la séance stratégique, en faveur du modèle en vigueur d’une présidence bénévole (au contraire d’un emploi de président), et comme il désire conserver une distinction claire entre les domaines stratégiques et opératifs, il faudrait que le travail du président soit allégé par le secrétariat central et qu’une augmentation de l’implication des membres du comité central aie lieu. Une discussion minutieuse a été menée pour savoir comment cette réorganisation du travail pourrait être effective. Ce processus accompagnera sûrement le comité central et le secrétariat central encore pour très longtemps. Dans un premier temps, la dotation en temps de travail du secrétariat central a été augmentée à titre d’essai de 10%.
Barbara Aeschbacher, secrétaire centrale